Le BIM : de la 3D à la maquette numérique

La 3D est présente depuis de nombreuses années dans la construction.
Fichiers Autocad (logiciel professionnel) et présentations des projets en film 3D sont devenus courants.
Le BIM (Building Information Modeling), souhaité par la Direction de projet, va plus loin :
il permet notamment, dans le suivi du chantier, une maquette numérique
quasiment au jour le jour de l’ensemble des études et des travaux en cours.

Pour concevoir Calais Port 2015, tous les terrassements, tous les ouvrages, tous les bâtiments, toutes les voiries, tous les réseaux sont étudiés et réalisés au préalable sur ordinateur. Chaque service du Groupement Constructeur produit ainsi des fichiers 3D Autocad, Civil 3D, Covadis… avant d’entamer les travaux proprement dits sur le terrain.
Toutes ces données informatiques très complexes sont récupérées et retraitées par le BIM qui, avec des progiciels dédiés (Novapoint Virtual Map, VDC Explorer), va :

  • générer des maquettes numériques texturées de chaque élément ;
  • regrouper l’ensemble de ces modélisations «réalistes» dans une seule et même maquette du projet dans sa globalité :

    

En intégrant le phasage à la maquette numérique obtenue, le BIM devient ainsi un formidable outil :

  • de contrôle visuel des travaux effectués et ainsi de prise de décisions ;
  • de détection et d’analyse des clashes dans les travaux programmés à court terme ;
  • d’échange et de suivi des modifications ;
  • et, bientôt… de communication.

Calais Port 2015 est un chantier pilote pour le BIM qui montrera au fil des années toute son utilité.