L’éclairage d’un projet d’infrastructure peut s’aborder de plusieurs manières, tant fonctionnelles qu’esthétiques. Les terre-pleins et les voiries font l’objet d’une attention toute particulière, les études sont menées de manière à atteindre un niveau d’éclairement donné mais également un flux moyen. C’est un aspect essentiel de la conception car il faut éviter l’effet stroboscopique qui peut être fatiguant et dangereux pour les usagers. La grande majorité des éclairages du projet seront calibrés à un niveau moyen (Emoy) de 30 et 40 lux avec un coefficient d’uniformité (Uol) de 0,4.
- D’un point de vue paysager, les principaux ouvrages d’art seront soulignés par un éclairage ad hoc et les parkings publics seront traités avec le soin approprié. Un traitement spécifique et renforcé sera apporté aux zones de travail, notamment les guichets et espaces de contrôles. Et tout a été mis en œuvre pour éviter la diffusion de lumière vers le ciel.
- Un autre aspect à intégrer est celui de l’évolutivité. En ce sens, l’ensemble des mâts disposent des mêmes couronnes permettant de recevoir de nouveaux projecteurs dans le futur.
- Enfin, d’un point de vue fonctionnel et économique, il sera possible de piloter finement cet éclairage en fonction des besoins grâce aux systèmes d’exploitation du port, les équipements étant tous de technologie LED pour limiter la consommation. Ce sont près de 700 mâts de 6 à 18 mètres sont en cours de pose.