La deuxième et dernière phase de pose des enrochements en mer a débuté au mois de juillet 2017 avec une méthode utilisée identique à la campagne de 2016 pour la partie Est de la digue et pour les perrés intérieurs du bassin.
Des chalands à coque ouvrante ou à déversement latéral, préalablement chargés depuis les navires en provenance des carrières, positionnent précisément des matériaux de différents types pour constituer les fondations de la partie Ouest ainsi que le musoir de la digue principale.
À chaque déversement, ce sont plusieurs milliers de m3 de matériaux qui sont mis en place dans les souilles préalablement draguées. Les plus faibles blocométries constitueront une partie du noyau de digue, les blocs plus importants (300 à 1500 kg) constituant les tapis anti-affouillement de l’extrados de la digue (partie extérieure de l’ouvrage, la plus exposée) et les sous-couches des butées de pied.
À la fin de cette phase de travaux maritimes, prévue début octobre 2017, près de 1,7 million de tonnes de matériaux de carrière auront ainsi été posées sur les fonds marins. Ces ouvrages vont permettre au chantier terrestre de la digue de continuer à progresser en construisant sur ces fondations immergées.